Traditions de l’Ouzbékistan
Les us et coutumes en Ouzbékistan
Les coutumes et les traditions du peuple ouzbek se sont développées au fil des siècles. Elles sont très distinctives, impressionnantes et diverses et elles remontent à différentes époques qui ont connu plusieurs religions.
L'origine de la formation de la culture ouzbèke remonte aux VI et VIIe siècles avant notre ère. À cette époque-là, les tribus nomades se sont sédentarisées dans les vallées d'Amou-Daria, de Syr-Daria et de Zeravchan et ont fondé les premiers États.
Les anciens nomades ont fondé des villages et des villes, apportant avec eux des coutumes et des traditions basées sur les anciens cultes de leurs ancêtres.
Le territoire de l'Ouzbékistan moderne, la Transoxiane, qui faisait partie des États antiques Khorezm, Sogdiane et Bactrie, est devenu la base de la formation de la culture, qui est ensuite devenue la base de la culture ouzbèke.
Au fil des siècles, les traditions et les coutumes du peuple ouzbek sont restées presque inchangées malgré le désir de nombreux envahisseurs d'imposer leur culture étrangère.
Les Arabes ont eu la plus grande influence sur les coutumes et les traditions de l'Ouzbékistan, à travers l'expansion de l'Islam dans toute l'Asie centrale. Les traditions islamiques étaient étroitement liées aux croyances et aux traditions préislamiques, à la culture locale et fermement ancrées dans le mode de vie et l'esprit du peuple ouzbek.
Les traditions séculaires de l'Ouzbékistan sont soigneusement entretenues et transmises de générations en générations. Comme de nombreuses nations asiatiques, les coutumes ouzbeks les plus festives sont liées aux grandes célébrations familiales comme les mariages et les naissances.
Ces événements comprennent de nombreux rites et rituels dans lesquels des parents, des enfants, des frères, des sœurs, des parents éloignés, voire des voisins et des invités ont chacun leur propre rôle. Les traditions de l'Ouzbékistan sont basées sur l'hospitalité, le respect des aînés, le collectivisme, qui se manifestent particulièrement bien dans les makhallas (quartiers résidentiels ouzbeks) gardiens des traditions séculaires nationales ouzbèkes.